Guide des propriétés, utilisations et bienfaits de l'ail
Propriétés et utilisations principales de l'ail
L’ail est une plante dont les très nombreuses vertus et propriétés sont utilisées depuis des siècles pour améliorer le bien-être et traiter certaines pathologies. En plus de contenir de nombreuses vitamines, l’ail est capable d’agir comme antimicrobien naturel et comme immunostimulant pour aider l’organisme à combattre certaines infections : comme les infections respiratoires, certaines infections induites par des parasites intestinaux ou encore certaines infections liées à des champignons. Ses propriétés hypolipidémiantes, contribuent également à réduire le taux de lipides dans le sang et favorise la baisse de cholestérol. Ses bienfaits anticoagulants et hypotenseurs permettraient de prévenir certains troubles cardiovasculaires et il est reconnu pour rétablir une bonne circulation sanguine chez les individus victimes d’insuffisance circulatoire périphérique. C’est également un excellent antioxydant qui aide à prévenir certaines maladies liées au vieillissement.
Utilisations et bienfaits de l'ail en phytothérapie (gélule, poudres, etc…)
Principales utilisations de l'ail:
- Infections des voies respiratoires :
- Prévention de troubles cardiovasculaires :
- Amélioration de la circulation sanguine :
- Troubles gastro-intestinaux :
Utilisations secondaires de l'ail:
- Diabète :
- Anti-cancer :
- Autres infections :
- Chélation (toxines et métaux lourds) :
Différentes formes d'utilisation de l'ail:
L' ail peut se consommer sous différentes formes:
- En gélules (contenant de la poudre d'ail) qui est la forme la plus pratique.
- Ail frais : délicieux dans les plats mais peut aussi se couper ou se broyer pour être utilisé en cataplasmes, décoction, sirop ou emplâtres
- Macérât huileux : en usage interne
- Teinture : usage interne diluée dans l’eau
Carte d'identité de l'ail
- Nom botanique :
Alium sativum - Synonymes :
Ail commun, ail de cuisine
- Famille :
Alliacées - Partie utilisée :
bulbe
- Epoque de récolte :
juillet-août - Origine géographique :
Chine, France, Égypte, Inde
-
L’ail comme antibiotique naturel:
L’ail fait partie des aliments bactéricides (qui tuent les bactéries) les plus puissants. D’une grande polyvalence, il pourrait agir contre plus de 72 souches de bactéries pathogènes, responsables d’un grand nombre d’infections. Son utilisation est particulièrement conseillée dans la prévention et le traitement d’infections des voies respiratoires, notamment des rhumes. L’une des molécules les plus puissantes obtenue à partir de l’ail est l’allicine. Celle-ci est le résultat d’une transformation de l’alliine par une enzyme appelée allinase, deux composants de l’ail qui s’allient lorsqu’une gousse est écrasée. L’allicine serait particulièrement efficace pour combattre de nombreux types d’infections. De nombreuses recherches ont été effectuées ces dernières décennies pour démontrer l’effet antibiotique remarquable de l’ail. L’un des avantages majeurs face aux médicaments traditionnels est que l’action d’allicine est sélective des bactéries pathogènes. En effet, elle ne s’attaque qu’aux bactéries nocives, et non aux bonnes bactéries comme celles de notre flore intestinale par exemple. -
L’ail comme hypolipidémiant:
Un hypolipidémiant est un agent dont l’action thérapeutique consiste à réduire les lipides qui circulent dans le sang. Il peut s’agir de triglycérides et/ou de cholestérol. L’Organisation Mondiale de la Santé, l’ESCOP ainsi que la Commission E (conseil consultatif scientifique allemand), ont reconnu l’ail comme un adjuvant contre l’hyperlipidémie qui se traduit par taux élevé de lipides (excès de graisses) dans le sang. Cette maladie, de plus en plus fréquente dans les pays développés, représente un réel problème car l’hyperlipidémie est un facteur de risque de l’athérosclérose. L’athérosclérose est une maladie qui touche les artères et qui représente la première cause de mortalité dans les pays industrialisés. L’allicine, un des composants de l’ail, est une molécule qui serait capable de diminuer le niveau de lipides dans le sang. L’ail peut ainsi réduire la synthèse du cholestérol et combattre la formation de la plaque d’athérome se déposant au niveau de l’aorte. L’Agence européenne du médicament considère l’ail comme étant efficace en tant qu’élément complémentaire dans la prévention de l’athérosclérose.
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L’ail comme anticoagulant:
Les anticoagulants ont pour but d’empêcher la formation de caillots sanguins en fluidifiant le sang. Les effets anticoagulants de l’ail ont été démontrés expérimentalement. Il aiderait à prévenir l’agrégation plaquettaire (que l’on appelle également coagulation sanguine). Ce serait l’allicine, un des composants de l’ail qui aurait des vertus anticoagulantes. En conjuguant ces effets à ceux observés sur la pression artérielle et le cholestérol, il est probable que l’ail puisse contribuer à la prévention de certaines maladies vasculaires telles que les AVC (accident vasculaire cérébral). Cela reste toutefois une hypothèse qui nécessite confirmation. -
L’ail comme hypotenseur :
L’hypertension artérielle est une pathologie cardiovasculaire qui se traduit par une pression artérielle trop élevée. C’est un facteur de risque important pour plusieurs pathologies telles que les troubles vasculaires et cardiaques (AVC, infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque…), ou des problèmes aux yeux ou aux reins (insuffisance rénale). L’Organisation Mondiale de la Santé affirme que l’ail peut avoir un effet bénéfique chez les individus atteints d’hypertension modérée. Des chercheurs australiens ont passé en revue 11 études comparant l’effet de l’ail face à celui du placebo chez des personnes hypertendues. Les résultats indiquant que les individus ayant reçu l’ail ont vu leur pression artérielle baisser. Cette amélioration peut être comparée à celle de médicaments tels que les bêtabloquants, que l’on utilise notamment pour traiter l’hypertension artérielle. Cela donne l’espoir d’une alternative aux médicaments allopathiques ou tout au moins d’un complément naturel pouvant aider ces médicaments dans le traitement de l’hypertension.
Les synergies les plus intéressantes à base d'ail
Afin d’optimiser les effets de l’ail, il est possible, voire même conseillé de l’associer à d’autres plantes, huiles essentielles ou actifs naturels. Vous trouverez ici quelques conseils selon la pathologie concernée :-
Infections, système immunitaire :
Plantes : échinacée (prévention des infections des voies respiratoires, réduction de la durée et de la gravité du rhume), gingembre (soulage les symptômes du rhume et de la grippe) et thym (soulage les symptômes de la bronchite et l’inflammation des voies respiratoires supérieures)
Huiles essentielles : eucalyptus radié (traitement des inflammations et des infections des voies respiratoires) et tea tree (infections cutanées, troubles ORL)
Autres actifs : probiotiques (régénèrent la flore intestinale), propolis (prévention et traitement des infections respiratoires), vitamine C (renforce le système immunitaire) -
Protection du système cardiovasculaire :
Plantes : ginkgo (action protectrice contre les maladies cardiovasculaires), curcuma (améliore le flux sanguin), citron (fluidifiant sanguin)
Huiles essentielles : cyprès toujours vert (favorise la circulation veineuse), gaulthérie couchée (améliore la circulation sanguine, vasodilatatrice)
Autres actifs : coenzyme Q10 (aide à réduire l’hypertension et à traiter l’insuffisance cardiaque), lycopène (protège les vaisseaux sanguins, diminue le taux de cholestérol), L-arginine (soutient le système cardiovasculaire) -
Troubles gastro-intestinaux :
Plantes : curcuma (protection du système digestif), aloe vera (action antiparasitaire, cicatrisante), fenouil (favorise la digestion)
Huiles essentielles : estragon (digestive et antispasmodique), menthe poivrée (favorise la digestion, anti nausée)
Autres actifs : huile de coco (aide à lutter contre les microbes pathogènes) -
Propriétés antioxydantes :
Plantes : curcuma (antivieillissement), ginkgo (aide à combattre les radicaux libres), baies de goji (protège les cellules du vieillissement prématuré)
Huiles essentielles : gingembre (propriétés antibactériennes et antioxydantes), citron (propriétés antioxydantes et antiseptiques)
Autres actifs : sélénium (antioxydant), vitamine C (aide à la protection contre les radicaux libres)
Précautions d’emploi et contre-indications de l'ail:
Ces informations ne sont pas exhaustives !! Toujours consulter également les indications sur la packaging du produit ainsi que les recommandations du fabricant. En cas de doute consultez l'avis d'un professionnel de la santé.
Il n’y a pas de véritables contre-indications connues pour l’ail même s’il est déconseillé en cas d’anémie ou de porphyrie. Il est également conseillé de ne pas en consommer des quantités élevées (qu’il s’agisse de l’aliment ou de suppléments) avant ou après une opération chirurgicale. En effet, ses effets anticoagulants pourraient être la cause de saignements plus abondants. Il n’y a toutefois pas de danger avec une consommation ne dépassant pas les doses alimentaires usuelles (4 grammes par jour). Il faut noter qu’une consommation élevée d’ail peut aussi provoquer de légers malaises digestifs et certains individus peuvent avoir du mal à digérer l’ail cru. Appliqué sur la peau ou les muqueuses, l’ail frais peut provoquer certaines réactions désagréables. Ne pas utiliser en cas de prise concomitante d’anticoagulants.
- Déconseillé en cas d’anémie ou de porphyrie.
- Déconseillé aux enfants, femmes enceintes ou allaitantes.
- Tenir hors de portée des jeunes enfants. Utilisation réservée à l’adulte.
- Ce produit ne peut se substituer à un régime alimentaire varié et à un mode de vie sain.
- Ne pas dépasser la dose journalière conseillée.
Interactions à considérer avec l'ail:
Attention ! Consultez votre pharmacien ou votre médecin si jamais vous prenez certains médicaments, en particulier pour des problèmes de la coagulation ou des troubles cardiovasculaires. Les suppléments à base d’ail pourraient avoir des effets qui s’ajoutent à ceux de produits anticoagulants ou qui fluidifient le sang. Si jamais vous avez des problèmes de coagulation, il est également conseillé de ne pas consommer d’autres plantes anticoagulantes en complément de l’ail (kava, ginseng, saule blanc…) ou des huiles de poisson (que l’on prescrit parfois aux individus présentant un excès de triglycérides).
Il existe un très grand nombre de recherches scientifiques sur le potentiel thérapeutique de l’ail et il serait difficile de toutes les aborder. Voici notre sélection :
Ail et protection cardiovasculaire :
Les troubles cardiovasculaires sont très fréquents dans les pays industrialisés et peuvent avoir des conséquences très graves. C’est pourquoi nous avons décidé de nous pencher sur l’efficacité de l’ail dans le maintien d’un système cardiovasculaire sain.
ATTENTION : L’ail ne peut en aucun cas remplacer l’avis d’un médecin généraliste ou d’un cardiologue, ni une prise en charge hospitalière.
De nombreuses études scientifiques ont été réalisées dans le but de vérifier les effets de l’ail sur le système cardiovasculaire. Plusieurs recherches ont été concluantes même si certains résultats demeurent modestes.
Dans le cas de l’hypertension artérielle, l’ail est reconnu comme ayant un effet positif par l’Organisation Mondiale de la Santé. Deux méta-analyses (études scientifiques de grande envergure reprenant les résultats de plusieurs études indépendantes) ont également conclu qu’il peut diminuer la tension artérielle chez des individus sujets à l’hypertension. Une étude réalisée en 2016 aux Etats-Unis par les scientifiques de la BioMed LA, affirme que l’ail pourrait réduire les plaques de graisses sur les artères (plaques d’athérome). Ceci aurait pour résultat la réduction des risques d’accidents cardiovasculaires.
La plupart des études concernant l’effet de l’ail sur le système cardiovasculaire ont été faites en isolant les principes actifs (extraits d’ail ou suppléments). Une grande partie de ces recherches montrent que l’ail a tendance à réduire le taux de cholestérol et de triglycérides dans le sang. Il existe, cependant, peu d’études dont le but était d’évaluer l’effet de la consommation d’ail frais sur la circulation sanguine et le risque cardiovasculaire. Toutefois, deux d’entre elles ont pu démontrer que consommer de l’ail cru chaque jour (entre 3 g et 10 g) permettrait de réduire le cholestérol sanguin. Il faudrait aujourd’hui mener des recherches plus avancées pour en apprendre davantage sur les bénéfices que pourrait apporter la consommation d’ail frais dans le cadre du traitement et de la prévention des maladies cardiovasculaires.
Selon les résultats de différentes recherches, pour bénéficier pleinement des avantages de l’ail sur le système cardiovasculaire, il faudrait en consommer entre 2 et 5 grammes s’il est cru ou entre 10 et 15 g s’il est cuit par jour.
Bibliographie de cette étude: Pushing the envelope of nutrition support: complementary therapies. Abby S Bloch. Nutrition. 2000 / Cholestérol, utile ou nocif ? Jean-Pierre Willem. 2013 / Garlic and Heart Disease. Ravi Varshney Matthew J Budoff. The Journal of Nutrition. 2016 / Effect of ingestion of raw garlic on serum cholesterol level, clotting time and fibrinolytic activity in normal subjects. Gadkari JV, Joshi VD. J Postgrad Med. 1991 / Historical perspective on garlic and cardiovascular disease. Rahman K. J Nutr. 2001
Ail et cancer :
Le cancer étant une pathologie très grave qui touche de plus en plus de personnes, nous avons décidé de nous pencher sur les effets de l’ail sur sa prévention et son traitement.
ATTENTION : L’ail ne peut en aucun cas remplacer une chimiothérapie ou une radiothérapie, ni l’avis d’un médecin généraliste ou d’un oncologue.
Il existe plusieurs études qui ont démontré un effet bénéfique de la consommation de l’ail dans la prévention de certains cancers. Se basant sur 18 études qui ont été réalisées entre 1966 et 1999, les résultats d’une méta-analyse ont pu démontrer qu’une consommation de fortes quantités d’ail permettrait de diminuer le risque de cancer colorectal de 30 % et le risque de cancer de l’estomac de 50 %. Les quantités variant d’une étude à une autre, il n’est pas évident de définir quelle quantité d’ail il faudrait consommer au minimum afin de pouvoir profiter pleinement de ses effets dans la prévention de ces cancers. Environ six gousses par semaine (ce qui équivaut à 18 g) devraient être suffisantes. Il faut noter que pour bénéficier des effets bénéfiques de l’ail, il faudrait attendre 15 minutes après avoir écrasé une gousse d’ail cru, avant de la consommer, pour que l’enzyme allinase puisse agir.
L’ail pourrait être efficace dans la prévention d’autres cancers (poumon, gorge, prostate, sein…) mais la recherche est à ce jour insuffisante pour pouvoir affirmer ses effets.
Bibliographie de cette étude: Garlic consumption and cancer prevention: meta-analyses of colorectal and stomach cancers. Aaron T Fleischauer, Charles Poole, Lenore Arab. The American Journal of Clinical Nutrition. 2000 / Anticarcinogenic properties of garlic: a review. Khanum F, Anilakumar KR, Viswanathan KR. Crit Rev Food Sci Nutr. 2004 / Garlic consumption and cancer prevention: meta-analyses of colorectal and stomach cancers. Fleischauer AT, Poole C, Arab L. Am J Clin Nutr. 2000 / Garlic and Cancer: A Critical Review of the Epidemiologic Literature. Aaron T. Fleischauer Lenore Arab. The Journal of Nutrition. 2001
Conclusion et avis du professionnel:
L’ail est l’une des plantes les plus puissantes utilisées en phytothérapie. Il a fait ses preuves face à certains troubles de la circulation sanguine. En effet, il peut aider à baisser la pression artérielle, a un pouvoir anticoagulant et peut contribuer à la diminution du taux de cholestérol. Ainsi, il présente de nombreux bénéfices pour la santé cardiovasculaire, que ce soit en termes de prévention ou de traitement complémentaire. Il a également des propriétés qui lui permettent de participer à un bon équilibre digestif. Ses vertus antioxydantes ne sont pas à négliger étant donné qu’il permet de participer à la prévention de nombreuses maladies liées au vieillissement mais aussi à la prévention de certains cancers. Il est important de retenir toutefois que ses effets ne peuvent se manifester que s’il est consommé en dose suffisante et de manière régulière (tous les jours de préférence). Un usage occasionnel ne permettrait pas d’obtenir de réels résultats. La consommation d’ail cru permet aussi de bénéficier de ses vertus thérapeutiques (même si la quantité consommée doit être très élevée pour obtenir de véritables résultats). L’ail cru aurait des propriétés supérieures à celles de l’ail cuit.
Les données résumées ici sont données à titre d’information et ne peuvent engager notre responsabilité.
Pour de plus amples informations quant à l’utilisation, le mode d’emploi, les précautions à prendre et usages déconseillés, veuillez-vous référer à la fiche commerciale et étiquette de vos produits. Les compléments alimentaires décrits ici sont des produits naturels à base de plantes. Ils ne sont pas pour autant sans danger et sans interactions possibles avec d’autres médicaments ou traitements. Il est donc très important de respecter les doses conseillées et de préciser à votre médecin ou votre pharmacien que vous prenez ces produits : lui seul sera à même de déterminer si des interactions existent entre le complément alimentaire et un autre traitement ou médicament que vous prendriez.
Les pathologies citées dans cet article, sont des maladies qui peuvent être graves voire engager le pronostic vital. La visite chez un médecin reste indispensable. Lui seul sera à même de réaliser un diagnostic précis et de vous procurer, cas échéant, le traitement le plus approprié.
Bibliographie
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- Garlic consumption and cancer prevention: meta-analyses of colorectal and stomach cancers. Fleischauer AT, Poole C, Arab L. Am J Clin Nutr. 2000
- Garlic and Cancer: A Critical Review of the Epidemiologic Literature. Aaron T. Fleischauer Lenore Arab. The Journal of Nutrition. 2001
NOTE: Cet article a été rédigé par un pharmacien. Les données qui y sont résumées proviennent de la littérature scientifique et des références citées ci-dessus. Pour un avis médical, en cas de symptômes particuliers ou prolongés, veuillez consulter votre médecin. Lui seul sera à même de réaliser un diagnostique précis et de vous procurer, cas échéant, le traitement le plus approprié.